Alors que différents joueurs de football ont fait entendre leurs voix ces dernières semaines pour exprimer certaines réserves sur l’organisation de la prochaine Coupe du monde de football au Qatar en 2022, il apparaît nécessaire de revenir sur certains mécanismes liés aux boycotts, aux dérives autoritaires d’Etats (comme le Qatar), à un certain ras-le-bol social autour des excès du capitalisme néo-libéral, mais aussi à la place centrale du sport – ici du football – dans nos sociétés contemporaines. S’ils ne sont pas de simples miroirs (quel honneur leur ne leur ferait-on pas, en les immobilisant comme des miroirs), ils sont des moyens de faire parler de notre temps, ils sont des rouages de nos sociétés et ils sont ainsi inextricablement moteurs de notre destinée collective.
Débat entre Carole Gomez, directrice de recherche à l’IRIS et spécialiste de la géopolitique du sport, Grégory Quin, historien du sport et professeur à l’institut des Sciences du Sport de l’Université de Lausanne, Nadia Boehlen, porte-parole d’Amnesty Suisse, et Julie Kummer, responsable des réseaux sociaux pour l’émission Forum.
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